Puisquon ne peut pas refaire l’histoire ni donc changer, aprĂšs coup, le nom de celle qui fut, de fait, sa marraine de baptĂȘme, suggĂ©rez donc Ă  votre fille de bien rĂ©flĂ©chir Ă  la marraine LĂ©tiquette gĂ©nĂ©rale stipule que le parrains et marraines acheter le tenue de baptĂȘme pour les bĂ©bĂ©s, bien que dans de nombreux cas, qui ne sont pas forcĂ©ment religieux. UN parrain est censĂ© encadrer l'enfant dans sa foi. "À cause de quoi parrain signifie strictement, nous seul avoir pratiquant catholiques comme parrains et marraineset d'autres chrĂ©tiens Lesparents, le bĂ©bĂ© et les parrains seront assis ensemble, gĂ©nĂ©ralement sur les bancs avant. Lorsque le vicaire entre, un hymne est gĂ©nĂ©ralement chantĂ©. Le vicaire commencera le service en accueillant officiellement la congrĂ©gation, en particulier les enfants Ă  baptiser. Ils parleront ensuite de ce que signifie un baptĂȘme. Bonjour j aimerais changĂ©e de marraine pour cause d aucun signe de vie plus de nouvelle de ma marraine plus rien donc pour moi fait plus partis de ma vie j ai Ă©tais CettedĂ©finition (il en existe d’autres) conduit le protestantisme Ă  avoir deux sacrements : le baptĂȘme et la communion. Le » signe visible » dans le baptĂȘme est l’eau, et pour la communion ce sont le pain et le vin. Dans les Ă©vangiles, nous avons des rĂ©cits oĂč le Christ nous propose de perpĂ©tuer ces signes. Dans les deux cas, ils Dịch VỄ Hỗ Trợ Vay Tiền Nhanh 1s. Voici un texte qui pourra ĂȘtre lu durant la cĂ©lĂ©bration de baptĂȘme par celui ou celle qui reçoit la responsabilitĂ© et la mission de parrain ou marraine. Voir avec le prĂȘtre ou diacre cĂ©lĂ©brant le baptĂȘme s'il est opportun de la proposer dans la cĂ©lĂ©bration. S’il y a plusieurs baptĂȘmes cĂ©lĂ©brĂ©s, on peut proposer Ă  tous les parrains et marraines de la lire ensemble en l'adaptant au pluriel. Dieu notre PĂšre, nous avons acceptĂ© de devenir parrain et marraine de N. cet enfant/ces enfants. C’est toi qui l’a appelĂ© Ă  la vie et tu confies Ă  ses parents la mission de l’aider Ă  devenir une adulte responsable. Tu nous confies la mission de les soutenir pour qu’ils conduisent N. sur le chemin de la foi au Christ. Nous savons que la vie est souvent difficile et que la foi n’est pas un chemin facile, parce qu’il suppose une dĂ©marche du cƓur qui unit l’intĂ©rieur et l’extĂ©rieur. En ce jour de joie, Seigneur, nous te confions N. et tout son avenir. Veille sur lui avec tendresse. Donne-lui la force de traverser les Ă©preuves de sa vie, en gardant confiance en toi. Fais de nous, parrain et marraine, auprĂšs de lui des tĂ©moins authentiques de l’amour de Dieu. Apprends –nous Ă  vivre ce que nous enseignons, Ă  enseigner ce que nous croyons, Ă  croire ce que nous dĂ©couvrons de toi dans notre cƓur et dans l’Evangile. Seigneur JĂ©sus, ne nous laisse pas croire que nous serons assez forts pour remplir notre mission de parrain ou marraine. Donne –nous ton Esprit de force. Aide-nous Ă  faire confiance en l’Eglise afin que N. dĂ©couvre que JĂ©sus est proche de lui Ă  travers le tĂ©moignage des chrĂ©tiens que tu mettras sur sa route. O Marie, MĂšre du Christ et de l'Eglise, montre-nous la route qui conduit Ă  ton Fils. les parrains et marraines s'engagent avec les parents Ă  conduire l'enfant sur le chemin de la foi lire ICI Baptiser un enfantLe fait que parents, parrains et marraines soient souvent Ă©trangers aux symboles du baptĂȘme ne veut pas dire qu’ils y sont indiffĂ©rents. Au contraire, la plupart tiennent profondĂ©ment Ă  ce que leur petit enfant soit marquĂ© d’un signe “religieux” sinon chrĂ©tien, et ce signe, pour eux, est le baptĂȘme. A nous, prĂȘtres, diacres, laĂŻcs, de respecter ce dĂ©sir pour que se fasse entendre, fĂ»t-ce discrĂštement, la voix de Celui qui dit aux parents pour qu’ils le rĂ©pĂštent Ă  leur enfant Plonge Ă  la suite de JĂ©sus ! Passe de la mort Ă  la vie ! »Appeler au baptĂȘmeDĂšs le jour de la PentecĂŽte, l’Église a cĂ©lĂ©brĂ© le baptĂȘme. “FrĂšres, que devons-nous faire ?” demandent Ă  Pierre ceux qui viennent de l’entendre dire “Ce mĂȘme JĂ©sus que vous avez crucifiĂ©, Dieu a fait de lui le Seigneur et le Christ”. A cette question, Pierre rĂ©pond “Convertissez-vous, et que chacun de vous se fasse baptiser au nom de JĂ©sus Christ pour obtenir le pardon de ses pĂ©chĂ©s. Vous recevrez alors le don du Saint-Esprit” 1. L’Esprit n’a jamais depuis lors cessĂ© d’appeler les hommes au baptĂȘme. Le baptĂȘme et les autres sacrements de l’initiation chrĂ©tienne sont la porte d’entrĂ©e dans la vie chrĂ©tienne personnelle et ecclĂ©siale. 2 [
]1. Ac 2, Se reporter Ă  ce qui est dit dans les rituels au sujet de la “dignitĂ© du baptĂȘme”, comme “sacrement de la foi”, “entrĂ©e dans l’Église universelle”, naissance Ă  la vie de Dieu”, “participation Ă  la mort et Ă  la rĂ©surrection du Christ”. Cf. Rituel du baptĂȘme des petits enfants, n. 3-6 ; Rituel du baptĂȘme des enfants en Ăąge de scolaritĂ©, p. 5-6, n. 3-6 ; Rituel d’Initiation chrĂ©tienne des adultes, fasc. I, p. 7-8, n. Les adultes et les jeunesAujourd’hui encore, autant que par le passĂ©, l’Église appelle au baptĂȘme. De plus en plus d’adultes et de jeunes au-delĂ  de 13 ans entendent l’appel du Christ Ă  devenir ses disciples et les membres de son Corps, l’Église. Pour eux a Ă©tĂ© remise en vigueur la dĂ©marche du catĂ©chumĂ©nat, avec ses diverses Ă©tapes vĂ©cues au sein d’une communautĂ© plus ou moins importante. [
]Le Rituel de l’Initiation chrĂ©tienne des Adultes permet de bien accompagner la demande, la prĂ©paration et la cĂ©lĂ©bration du baptĂȘme, auquel normalement doivent ĂȘtre liĂ©s, mĂȘme pour les jeunes au-delĂ  de 13 ans, la cĂ©lĂ©bration de la confirmation et le don de l’eucharistie. Le catĂ©chumĂ©nat constitue un temps fort d’évangĂ©lisation et de catĂ©chĂšse, qui se prolongera aprĂšs la cĂ©lĂ©bration sacramentelle. [
]2. Les enfants en Âge de scolaritĂ© Non seulement l’Église appelle au baptĂȘme les adultes et les jeunes Ă  partir de 13 ans, mais elle appelle aussi les enfants dĂ©signĂ©s par le Rituel du baptĂȘme des enfants en Ăąge de scolaritĂ©. De plus en plus d’enfants de ces Ăąges habituellement entre 7 et 12 ans sont prĂ©parĂ©s et prĂ©sentĂ©s au baptĂȘme. Le rituel qui les concerne est apprĂ©ciĂ©. Il indique comment doivent ĂȘtre accompagnĂ©es la premiĂšre Ă©vangĂ©lisation, la catĂ©chĂšse et les diffĂ©rentes Ă©tapes du cheminement d’un enfant vers la foi en JĂ©sus Christ. 5 Il demande de constituer, dans la paroisse, l’école ou l’aumĂŽnerie, un groupe d’accompagnement composĂ© d’enfants, de jeunes et d’adultes 6, de porter attention aux parents et au rĂŽle des parrains et marraines, de soutenir la dĂ©marche progressive des Ă©tapes catĂ©chumĂ©nales, de bien prĂ©parer et rĂ©aliser la cĂ©lĂ©bration des sacrements de l’initiation Voir dans ce rituel les “Orientations pastorales” p. 9-12, n. 1-12 et “Les notes pastorales” prĂ©sentĂ©es avant chacune des quatre Ă©tapes p. 13 ; 21 ; 30-31 ; 39-41 ; 54.6. Cf. Rituel du baptĂȘme des enfants en Ăąge de scolaritĂ©, p. 10, n. Les enfants entre 3 et 7 ansIl arrive de plus en plus que des parents qui n’ont pas fait baptiser leurs enfants pour diverses raisons, demandent qu’ils le soient entre 3 et 7 ans. Sauf cas de nĂ©cessitĂ©, comme le danger de mort, il convient de diffĂ©rer le baptĂȘme, qui sera mieux situĂ© dans le cadre du baptĂȘme des enfants en Ăąge de scolaritĂ©. Toutefois si, aprĂšs les explications appropriĂ©es, il y avait une incomprĂ©hension totale de la proposition et si des difficultĂ©s familiales le rendaient nĂ©cessaire, il serait prudent d’accĂ©der Ă  la demande des parents. Dans ce cas, il faudra prĂ©voir une prĂ©paration adaptĂ©e Ă  l’ñge de l’enfant et Ă  la situation des parents. Il n’y a en cela aucun refus de baptiser les petits enfants. Mais justement, entre 3 ans et 7 ans, l’enfant ne peut plus ĂȘtre considĂ©rĂ© comme un petit enfant. MĂȘme si sa conscience et son expression orale croissent, il reste incapable de faire sienne la dĂ©cision de ses parents et risque, lors de la cĂ©lĂ©bration, de ne pas accepter ce qui lui est imposĂ©. Il est prĂ©fĂ©rable de lui donner la possibilitĂ© d’en faire une dĂ©marche personnelle. Bien entendu, on verra comment proposer aux parents un cheminement de foi pour eux-mĂȘmes et pour leurs enfants, en particulier par l’éveil des tout-petits Ă  la foi, par la participation Ă  la priĂšre et aux fĂȘtes chrĂ©tiennes, par des cĂ©lĂ©brations qui leur sont spĂ©cialement destinĂ©es en paroisse, par la priĂšre et des cĂ©lĂ©brations en famille, Les petits enfantsL’Église appelle aussi au baptĂȘme les petits enfants des parents chrĂ©tiens. La tradition la plus ancienne et la plus constante de l’Église est que les tout-petits de parents chrĂ©tiens doivent toujours avoir accĂšs au baptĂȘme7. “La pure gratuitĂ© de la grĂące du salut est particuliĂšrement manifeste dans le baptĂȘme des enfants. L’Église et les parents priveraient dĂšs lors l’enfant de la grĂące inestimable de devenir enfant de Dieu, s’ils ne lui confĂ©raient le baptĂȘme peu aprĂšs la naissance” 8. Par consĂ©quent,il faut continuer Ă  promouvoir la pratique de baptiser les enfants au plus tĂŽt.“Les parents sont tenus par l’obligation de faire baptiser leurs enfants, dĂšs les premiĂšres semaines” 9. [
]AccueillirQuel accueil?Comprendre une dĂ©marcheIl faut accueillir la dĂ©marche sans poser tout de suite des questions du genre “Pourquoi voulez-vous faire baptiser votre enfant ?” ou “Croyez-vous en JĂ©sus Christ ?” ou “Quel est votre lien Ă  l’Église ?” A ces questions, beaucoup, mĂȘme parmi des catholiques pratiquants, risquent de ne savoir que rĂ©pondre. Ils peuvent aussi les prendre comme un interrogatoire dans lequel ils se sentent immĂ©diatement en position d’accusĂ©s. En dĂ©cidant de demander le baptĂȘme pour leur enfant, ils n’avaient pas pensĂ©, du moins explicitement, Ă  de tels motifs, mĂȘme si ces motifs existaient au fond d’ une demandeLes demandeurs devront sentir que leur demande est comprise et apprĂ©ciĂ©e “Nous sommes heureux de vous accueillir”, “C’est une marque d’amour pour votre enfant”
 Ils comprendront que leur enfant compte Ă  nos yeux, qu’il a du prix aux yeux de Dieu. Cela est particuliĂšrement important pour les plus pauvres, matĂ©riellement ou culturellement, qui ont de la peine Ă  s’exprimer, qui n’ont pas l’habitude de rencontrer le prĂȘtre, qui viennent le voir avec une certaine crainte, et qui, dans la sociĂ©tĂ© civile, sont sans cesse renvoyĂ©s de bureaux en services pour formulaires incomplets. [
]Percevoir les situations humainesIl faudra ĂȘtre attentif aux situations diverses dans lesquelles se trouvent ceux qui font la demande du baptĂȘme situation familiale, autres enfants, situation sociale travail, chĂŽmage, lieu de domicile, nationalitĂ©, logement
ReconnaĂźtre les situations religieusesIl faut avoir connaissance de leur situation religieuse catholiques ou non ; pratiquants ou non ; liens avec l’Église ; les deux parents sont croyants ou un seul l’est ; tous les deux sont d’accord pour le baptĂȘme ou un seul l’est ; situation religieuse des enfants ; catĂ©chisation des aĂźnĂ©s ou non ; appartenance Ă  la paroisse ou non
Deviner les attentes sous les motifs exprimĂ©sIl est nĂ©cessaire d’accueillir les raisons de la demande du baptĂȘme. Les motifs de la dĂ©marche ne correspondent pas souvent Ă  ce que nous aimerions entendre, au sĂ©rieux tel que nous le comprenons, Ă  la foi telle que nous voudrions qu’elle soit exprimĂ©e. Certaines demandes heureusement ont des raisons vraiment chrĂ©tiennes. Beaucoup d’autres font appel Ă  des motifs complexes qu’il est difficile de dĂ©mĂȘler et d’évaluer tradition de la famille ou du village d’origine, enracinement dans une histoire ou dans un pays, rĂŽle des grands-parents, sens du sacrĂ©, sacralisation et ritualisation d’un moment fondamental de l’existence naissance, le fait d’ĂȘtre parents, reconnaissance de la grandeur de leur enfant, volontĂ© qu’il soit protĂ©gĂ© ou qu’il soit sauvĂ© s’il meurt, dĂ©sir que l’enfant ne soit pas marginal, souhait qu’il ne rencontre pas trop de difficultĂ©s plus tard
 Les raisons donnĂ©es peuvent exprimer une dĂ©marche religieuse dans laquelle la foi a encore Ă  progresser. Il ne faut pas trop vite mĂ©sestimer des motifs qui nous apparaissent uniquement humains dans leur expression l’adhĂ©sion Ă  une religion et Ă  la foi chrĂ©tienne s’enracine dans l’humain et lui donne sens, par exemple l’enracinement dans une histoire et dans une communautĂ© humaines. Sous des motifs parfois superficiels ou apparemment Ă©loignĂ©s de la foi, il y a la plupart du temps des attentes qu’il faut savoir doit accueillir ? ordonnĂ©sCela dĂ©pend de l’organisation de la paroisse. De toute façon, le prĂȘtre, surtout celui qui doit prĂ©sider la cĂ©lĂ©bration du baptĂȘme, doit intervenir Ă  un moment ou Ă  un autre. Le prĂȘtre est perçu comme le premier reprĂ©sentant de l’Église Ă  laquelle on vient faire une demande. Le diacre doit participer Ă  cet accueil, spĂ©cialement si c’est lui qui cĂ©lĂ©brera le baptĂȘme. La maniĂšre dont le prĂȘtre ou le diacre accueille a une grande portĂ©e Ă©vangĂ©lisatrice sur des personnes qui souvent n’ont pas eu de contact avec l’Église depuis longtemps et viennent avec chrĂ©tiensIl est trĂšs souhaitable que des religieux, des religieuses et des laĂŻcs soient Ă©galement partie prenante de cet accueil avec le prĂȘtre ou le diacre. La dimension ecclĂ©siale du baptĂȘme apparaĂźt ainsi d’emblĂ©e. Ces personnes peuvent ĂȘtre des connaissances, des parents, des voisins, des couples de la paroisse ou d’un mouvement proche du milieu social des au baptĂȘmeIl faudra faire tout ce qui est possible pour qu’il y ait une Ă©quipe permanente de prĂ©paration au baptĂȘme. Elle se fera selon des modalitĂ©s variĂ©es, en fonction des situations locales. Pour les membres de ces Ă©quipes, une formation est nĂ©cessaire, et de temps en temps, une rĂ©vision de ce qui a Ă©tĂ© vĂ©cu rĂ©ussites, Ă©checs, difficultĂ©s, conversion Ă  faire
 LĂ  oĂč il y a plusieurs demandes de baptĂȘme, les rencontres de prĂ©paration peuvent se faire communautairement. Ces rencontres communautaires demandent une bonne animation qui tienne compte de chaque situation particuliĂšre. Elles favorisent le sens ecclĂ©sial du baptĂȘme et permettent de s’enrichir mutuellement. Il sera toujours nĂ©cessaire d’avoir un contact avec chaque famille sĂ©parĂ©ment, soit au presbytĂšre, soit Ă  la maison, comme cela se fait d’ailleurs souvent. Cette visite Ă  la famille a l’avantage de tisser des liens plus personnels et de favoriser une connaissance plus rĂ©elle de la situation Bien que cela dĂ©passe cette Ă©tape de l’accueil, voir ce que disent les prĂ©liminaires sur ceux qui ont un rĂŽle Ă  l’égard des petits enfants prĂ©sentĂ©s au baptĂȘme peuple de Dieu, communautĂ© locale, parents, parrains et marraines, ministre et pasteur. Cf. Rituel du baptĂȘme des petits enfants, n. 7-17 ; une progressionAccueillir ne veut pas dire en rester purement et simplement Ă  ce que disent ceux qui demandent le baptĂȘme pour leur enfant. Il faut tendre Ă  faire de cette demande un chemin d’évangĂ©lisation, si peu que ce soit. De la distance, qui nous apparaĂźt souvent Ă©norme, entre ce que les parents demandent et ce que l’Église propose en baptisant, il faut faire, non une cause de rupture, mais un appel, pour nous et pour les divers appelsNous sommes, quant Ă  nous, appelĂ©s Ă  croire Ă  la bonne volontĂ© fonciĂšre et Ă  l’évolution possible des parents, fondĂ©es sur la sincĂ©ritĂ© de leur dĂ©marche, sur l’amour pour leur enfant, sur le souhait que sa vie soit rĂ©ussie. Nous avons en mĂȘme temps Ă  aider les parentsĂ  entendre divers appels [
]“Espoir fondĂ©â€ et travailler Ă  fonder l’espoirAppel Ă  rĂ©aliser ce que le Code de Droit canonique nomme “l’espoir fondĂ© que l’enfant sera Ă©duquĂ© dans la religion catholique; si cet espoir fait totalement dĂ©faut, le baptĂȘme sera diffĂ©rĂ©â€Šâ€. 13 Le discernement pastoral sur ce point ne doit pas tant porter sur les motivations difficilement exprimĂ©es ni mĂȘme sur la pratique religieuse des parents, que sur leur dĂ©sir sincĂšre de faire baptiser leur enfant dans la foi de l’Église. Il leur est demandĂ© l’intention de confier leur enfant Ă  la foi de l’Église pour qu’il y soit plongĂ© par le baptĂȘme et pour que cette foi grandisse en lui. C’est pourquoi il est essentiel qu’il y ait un “espoir fondĂ©â€ et des “garanties sĂ©rieuses” que l’éducation chrĂ©tienne sera donnĂ©e. Il s’agit entre autres choses de l’engagement Ă  envoyer l’enfant au catĂ©chisme. Mais que faire quand les aĂźnĂ©s n’y vont pas ou n’y sont pas allĂ©s ? Il faudra examiner avec les parents les raisons de cette absence est-ce pour des difficultĂ©s pratiquesces aĂźnĂ©s sont d’un autre mĂ©nage ; la famille a changĂ© de localitĂ© ; les aĂźnĂ©s ont refusĂ© d’y aller alors que les parents l’auraient dĂ©siré  ? Ou bien est-ce par indiffĂ©rence ou dĂ©sintĂ©rĂȘt de la part des parents le catĂ©chisme est inutile, sans importance, c’est du temps perdu ?Dans le premier cas,on leur fera des propositions pour qu’existe “l’espoir fondĂ©â€ dont parle le Code de droit canonique envoi au catĂ©chisme de celui qui va ĂȘtre baptisĂ© ; contribution Ă  son Ă©veil chrĂ©tien ; possibilitĂ© pour eux d’évoluer jour aprĂšs jour avec lui ; priĂšre avec lui ; manifestation de leur appartenance Ă  l’Église ; dĂ©couverte que leur vie chrĂ©tienne peut faire un pas en avant Ă  l’occasion du baptĂȘme qu’ils demandent. S’ils ne sont pas mariĂ©s religieusement et si cela est possible, il peut ĂȘtre bon de leur proposer et d’envisager la cĂ©lĂ©bration du sacrement de mariage et donc d’entreprendre un dialogue sur ce Code de droit canonique,can. 868 § 1, le deuxiĂšme cas,on ne pourra admettre l’enfant au baptĂȘme que si les parents donnent des garanties sĂ©rieuses d’éducation de la foi 14 par l’inscription au catĂ©chisme de celui pour qui ils demandent le baptĂȘme et des aĂźnĂ©s qui n’ont pas Ă©tĂ© catĂ©chisĂ©s, par l’engagement Ă  lui donner ou lui faire donner “par diverses supplĂ©ances” grands-parents, parrain ou marraine, autres membres de la communautĂ© chrĂ©tienne les bases d’une Ă©ducation chrĂ©tienne. L’amour gratuit de Dieu manifestĂ© par le baptĂȘme n’exclut pas, appelle au contraire la rĂ©ponse active de l’homme. Finalement, pour vivre une demande de baptĂȘme comme un chemin d’évangĂ©lisation, il y aura, de la part de ceux qui accueillent, non seulement Ă  discerner s’il y a “espoir fondĂ©â€ mais encore Ă  travailler Ă  fonder l’espoir, ce qui appelle de notre part un certain nombre d’efforts et d’ et marraineAppel Ă  bien choisir le parrain et/ou la marraine. Il faut rappeler que l’Église demande que le parrain et la marraine aient, sauf exception, 16 ans accomplis, qu’ils soient catholiques, qu’ils aient Ă©tĂ© confirmĂ©s, qu’ils aient reçu l’eucharistie, qu’ils mĂšnent une vie cohĂ©rente avec la foi et la fonction qu’ils vont assumer, qu’ils ne soient sous le coup d’aucune peine canonique, qu’ils ne soient ni le pĂšre ni la mĂšre du futur baptisĂ© 16. La difficultĂ© en ce domaine est que souvent le parrain et la marraine sont dĂ©jĂ  choisis avant la demande du baptĂȘme, et que le choix a Ă©tĂ© fait pour des motifs d’amitiĂ© ou de convention sociale. Dans la mesure du possible, on fera en sorte que l’un des deux au moins corresponde Ă  ces critĂšres. Cela vaut aussi quand l’un des deux est d’une autre confession chrĂ©tienne. Si aucune de ces conditions n’était remplie, on pourra aider les parents Ă  choisir, en plus des personnes qu’ils ont retenues, un membre de l’équipe de prĂ©paration au baptĂȘme qui assume auprĂšs de cette famille le service de tĂ©moin de la Ă  prendre une dĂ©cisionAppel Ă  dĂ©cider s’ils se sentent en mesure, aprĂšs un tel dialogue respectueux et bienveillant, d’aller jusqu’au bout de leur demande, c’est-Ă -dire de continuer Ă  vouloir que leur enfant soit baptisĂ©. S’ils pensent devoir renoncer au baptĂȘme pour l’immĂ©diat, il faut insister sur le fait qu’ils en prennent eux-mĂȘmes la dĂ©cision, que le baptĂȘme n’est pas refusĂ© Ă  jamais, mais diffĂ©rĂ©, que l’Église leur est toujours accueillante, que la porte leur est toujours ouverte pour d’autres dialogues ou d’autres rencontres leur permettant de progresser dans la foi. Un signe peut leur ĂȘtre donnĂ©, manifestant cet accueil toujours offert, par exemple un Nouveau Testament, une croix, une image. [
]PrĂ©paration et cĂ©lĂ©bration du baptĂȘmeAppel Ă  participer Ă  la prĂ©paration et Ă  la cĂ©lĂ©bration du baptĂȘme. Il semble que les parents acceptent et vivent bien la remise en valeur de leur prĂ©sence et de leur rĂŽle dans la cĂ©lĂ©bration, alors qu’auparavant prioritĂ© Ă©tait donnĂ©e aux parrains et marraines. Il est possible de leur proposer une participation active choix des lectures bibliques ; lecture d’une priĂšre d’action de grĂące ou de demande ; intervention des enfants plus ĂągĂ©s, du parrain ou de la marraine, des amis, des grands-parents. Ils peuvent ainsi dĂ©couvrir en acte ce qu’est la vie chrĂ©tienne. [
]CĂ©lĂ©brerIl peut sembler, et il semble parfois Ă  certains, qu’avec les rencontres de prĂ©paration, l’essentiel est cĂ©lĂ©bration du baptĂȘmeIl ne faut pas oublier que les parents ont demandĂ© la cĂ©lĂ©bration du baptĂȘme pour leur enfant. Pour eux, l’essentiel est lĂ . Ils ont raison. Ce doit ĂȘtre l’essentiel pour nous aussi. Ce qui reste le plus important, c’est l’enfant qui va ĂȘtre baptisĂ©. Le baptĂȘme de l’enfant n’est pas simplement l’occasion d’évangĂ©liser ses parents et leur entourage. Il est d’abord l’union de cet enfant au Christ, sa nouvelle naissance de fils de Dieu, son incorporation Ă  l’Église, son entrĂ©e dans le salut qui est Ă  la fois libĂ©ration du pĂ©chĂ© et vie nouvelle dans l’Esprit Saint. Il est enrichissement spirituel et apostolique pour l’ cĂ©lĂ©bration Ă©vangĂ©lisatriceC’est Ă  cause et en vue de cette cĂ©lĂ©bration que sont requis l’accueil et la dĂ©marche de progression. La cĂ©lĂ©bration doit dĂ©jĂ , dans la mesure du possible, rejaillir sur la prĂ©paration qui pourrait intĂ©grer des moments de priĂšre, des chants, des rĂ©fĂ©rences Ă  la Parole de Dieu. Loin d’ĂȘtre une simple conclusion venant couronner ce qui a prĂ©cĂ©dĂ© et qui serait le plus important, la cĂ©lĂ©bration du sacrement est Ă©vangĂ©lisatrice par elle-mĂȘme. C’est pourquoi il faut la valoriser, en comptant sur l’efficacitĂ© de l’action de Dieu pour Ă©vangĂ©liser la dĂ©marche des parents, sur le ministĂšre de l’évĂȘque, du prĂȘtre et du diacre, sur le rĂŽle des membres de la communautĂ© qui ont pris part Ă  la cĂ©lĂ©bration du salutLa cĂ©lĂ©bration du sacrement est un acte salutaire de Dieu, rĂ©vĂ©lant qu’il entre en relation avec chacun, et appelant chacun Ă  entrer en relation avec lui. Elle dit, sur l’initiative pleine d’amour de Dieu et l’aventure de notre vie avec lui, plus que des discours. Il faut donc faire en sorte qu’elle se dĂ©roule dans un climat de foi, de joie, de gestes et les dĂ©placementsElle est une catĂ©chĂšse, par les paroles qui sont dites certes, mais tout autant par les gestes signe de la croix, onction d’huile, imposition de la main, geste de l’EffĂ©tah, maniĂšre de verser l’eau ou mieux encore de rĂ©aliser l’immersion, onction avec le saint chrĂȘme, remise du vĂȘtement blanc et du cierge allumĂ© ;les changements de lieu afin de rĂ©aliser en acte le cheminement spirituel que propose le rituel dans les divers moments de la cĂ©lĂ©bration liturgie de l’accueil Ă  l’entrĂ©e de l’église, liturgie de la Parole Ă  l’endroit appropriĂ©, liturgie du sacrement au baptistĂšre, la conclusion autour de l’ d’autres Ă©lĂ©ments tels que les dialogues, les chants, les diverses priĂšres, la signature des rĂ©alisant au mieux cette dimension catĂ©chĂ©tique de la cĂ©lĂ©bration, on pensera aux participants qui ne sont pas baptisĂ©s, qu’ils soient enfants, jeunes ou lieux et les objetsQue la cĂ©lĂ©bration soit belle sans ĂȘtre guindĂ©e grĂące, entre autres choses, Ă  la propretĂ© de l’eau et des objets, au parfum du saint chrĂȘme, aux fleurs, Ă  la beautĂ© des vĂȘtements liturgiques et des lieux. Dans beaucoup d’églises, on a eu le souci de remettre en valeur les fonts baptismaux. On en a fait parfois une chapelle du baptĂȘme. Avec la commission diocĂ©saine d’art sacrĂ©, il est possible que de tels efforts se multiplient. Car l’espace liturgique lui-mĂȘme peut ĂȘtre porteur d’ temps et les momentsA cause du lien du baptĂȘme avec le mystĂšre cĂ©lĂ©brĂ© Ă  PĂąques, la veillĂ©e pascale est le moment essentiel de l’annĂ©e liturgique pour la cĂ©lĂ©bration de ce sacrement. Par ailleurs, la PentecĂŽte, l’Épiphanie et le BaptĂȘme du Seigneur sont des jours Ă  recommander vivement pour la cĂ©lĂ©bration des baptĂȘmes. Enfin, tout au long de l’annĂ©e, le dimanche, jour du Christ ressuscitĂ©, est le jour le mieux indiquĂ©. Quand c’est possible, il est bon que les baptĂȘmes soient cĂ©lĂ©brĂ©s au cours de la messe en plus de la veillĂ©e pascale bien sĂ»r, c’est le cas pour les autres fĂȘtes mentionnĂ©es ci-dessus ainsi que pour un certain nombre d’autres dimanches au cours de l’annĂ©e. On veillera Ă  ce que ces dimanches ne soient pas trop nombreux, de façon Ă  maintenir, pour les assemblĂ©es, un Ă©quilibre raisonnable entre les diverses formes de cĂ©lĂ©brations eucharisties dominicales et assemblĂ©es avec baptĂȘme et eucharistie. De toute façon, il est toujours nĂ©cessaire que les baptĂȘmes soient annoncĂ©s Ă  l’assemblĂ©e dominicale et que l’on y prie pour les baptisĂ©s et leurs familles. Comme cela se fait en certaines paroisses quand les baptĂȘmes sont cĂ©lĂ©brĂ©s en dehors de l’eucharistie, il est riche de sens que les enfants Ă  baptiser et ceux qui les accompagnent soient prĂ©sentĂ©s Ă  l’assemblĂ©e du dimanche Ă  la fin de la messe. Il faut de plus en plus insister pour que d’autres chrĂ©tiens que les invitĂ©s des familles soient prĂ©sents aux communautairesLorsqu’il y a plusieurs baptĂȘmes Ă  cĂ©lĂ©brer le mĂȘme jour, il faut, malgrĂ© les difficultĂ©s, tendre Ă  faire des cĂ©lĂ©brations communautaires. Le fait que les enfants Ă  baptiser soient nombreux ne doit pas empĂȘcher de telles cĂ©lĂ©brations. Il faut alors qu’elles soient bien prĂ©parĂ©es, que des animateurs liturgiques y interviennent, que d’autres fidĂšles soient des parents et baptĂȘme de l’enfantIl arrive que des parents demandent de cĂ©lĂ©brer le baptĂȘme de leur enfant au cours de la cĂ©lĂ©bration de leur mariage. CĂ©lĂ©brer les deux sacrements ensemble ne peut qu’amener Ă  dĂ©valuer l’un ou l’autre. La rĂšgle doit donc ĂȘtre de cĂ©lĂ©brer les deux sacrements Ă  des dates diffĂ©rentes, et de faire une prĂ©paration propre Ă  chacun d’eux. Si cela n’est vraiment pas possible, il faut maintenir l’exigence de prĂ©parations sĂ©parĂ©es, et cĂ©lĂ©brer les sacrements l’un aprĂšs l’autre. On cĂ©lĂ©brera d’abord le mariage en suivant le rituel dans son intĂ©gralitĂ© et en soulignant que le mariage prĂ©pare les Ă©poux et les appelle Ă  ĂȘtre de bons Ă©ducateurs de la foi de leur enfant. On cĂ©lĂ©brera ensuite le baptĂȘme en suivant tout le dĂ©roulement de la liturgie. Ce type de cĂ©lĂ©bration doit rester absolument de cĂ©lĂ©brationDans de nombreuses paroisses, on utilise des livrets pour suivre la cĂ©lĂ©bration. Cela permet une participation plus aisĂ©e. Mais il faudra veiller Ă  en varier le contenu de façon Ă  exploiter toutes les richesses du rituel, et donc Ă  ne pas en faire un rituel en rĂ©duction qui soit employĂ© dans toutes les situations qui cĂ©lĂ©brer ?Il est bon que soient prĂ©sents dans la cĂ©lĂ©bration les divers intervenants des rencontres d’accueil et de prĂ©paration, chacun selon sa vocation dans l’ ordonnĂ©sLe baptĂȘme Ă©tant d’importance majeure pour l’édification de l’Église du Christ, il revient aux Ă©vĂȘques, aux prĂȘtres et aux diacres d’en prĂ©sider la cĂ©lĂ©bration et de baptiser. Parce que le baptĂȘme est un sacrement d’ecclĂ©sialitĂ© premiĂšre, les ministres ordonnĂ©s le donnent, sauf dans les cas de nĂ©cessitĂ© prĂ©vus par l’Église. En effet, le baptĂȘme met en grande lumiĂšre l’initiative de Dieu TrinitĂ© qui Ă©difie l’Église et sauve les hommes. Or il fait partie de la nature du ministĂšre ordonnĂ© de manifester et de servir cette initiative de Dieu qui sauve et rassemble les membres de la communautĂ© chrĂ©tienne et familleIl appartient aussi aux laĂŻcs de participer, Ă  leur place, Ă  la cĂ©lĂ©bration du baptĂȘme. Toute l’Église est associĂ©e Ă  l’actualisation des actes sauveurs du Christ. Il faut tendre Ă  ce que l’Église tout entiĂšre, ministres ordonnĂ©s et laĂŻcs, soit manifestĂ©e comme cĂ©lĂ©brant le sacrement de la nouvelle naissance. Il est donc tout Ă  fait normal que les laĂŻcs tiennent leur place dans la cĂ©lĂ©bration, tout particuliĂšrement par l’accomplissement de lectures, priĂšres et gestes qui peuvent leur revenir. Ces laĂŻcs sont, comme cela a Ă©tĂ© Ă©voquĂ© prĂ©cĂ©demment, les parents, les parrains, et marraines, les autres membres de la famille, les voisins et amis, ceux et celles qui ont participĂ© Ă  la prĂ©paration du baptĂȘme ainsi que les autres membres de la communautĂ© chrĂ©tienne qui peuvent ĂȘtre prĂ©sents. Comme toute cĂ©rĂ©monie religieuse, le baptĂȘme nĂ©cessite un minimum de prĂ©paration pour que tout se dĂ©roule sereinement. Quelle Ă©glise contacter, quel prĂȘtre, comment s'organiser... On vous a tout dĂ©taillĂ© !Le baptĂȘme est une Ă©tape importante dans la vie d’un chrĂ©tien. Il marque son entrĂ©e au sein de l’Église, en tant qu’enfant de Dieu, ainsi que son engagement Ă  suivre une Ă©ducation religieuse. Un jour aussi dĂ©terminant doit se dĂ©rouler le plus sereinement possible, c’est pourquoi nous avons dĂ©taillĂ© les moments clĂ©s du baptĂȘme afin de vous faciliter l’organisation de la peut se faire baptiser ?1. Les enfantsLe baptĂȘme reprĂ©sente un engagement pour les parents, envers l’Église. Par la cĂ©rĂ©monie du baptĂȘme, ils affirment vouloir Ă©lever leur enfant dans la foi chrĂ©tienne et de lui assurer une bonne Ă©ducation. Tant que les parents s’engagent Ă  respecter cette promesse, tous les enfants sont invitĂ©s Ă  se faire baptiser. Au moins, un des deux parents doit ĂȘtre Les adultesL’Église part du principe que l’on peut ĂȘtre baptisĂ© Ă  n’importe quel Ăąge. Si on souhaite se convertir Ă  l’ñge adulte, il suffit pour cela d’en parler au prĂȘtre de l’église dont dĂ©pend le domicile ou au service de catĂ©chumĂ©nat. Le catĂ©chumĂ©nat est un service proposĂ© par l’Église aux personnes qui dĂ©sirent devenir chrĂ©tiennes, en se prĂ©parant aux sacrements de l’initiation baptĂȘme, confirmation, eucharistie.Quelles sont les dĂ©marches Ă  entreprendre ?Pour tout baptĂȘme, la premiĂšre Ă©tape va ĂȘtre de contacter l’église dans laquelle l’évĂ©nement va ĂȘtre cĂ©lĂ©brĂ©. Lorsque vous allez Ă©mettre la demande Ă  la paroisse, la personne que vous allez avoir au tĂ©lĂ©phone, ou qui va vous accueillir si vous vous dĂ©placez, va transmettre votre demande au curĂ© de la paroisse et Ă  l’équipe chargĂ©e de la prĂ©paration du baptĂȘme. Si vous voulez gagner du temps sur toutes les procĂ©dures, et si vous en avez le temps, dĂ©placez-vous Ă  l’église. Vous serez amenĂ© Ă  y aller pour remplir une fiche d’inscription dans laquelle vous renseignerez les nom et prĂ©noms de l’enfant, des parents mais aussi du parrain et de la marraine et leur lien de parentĂ© avec l’enfant. La date sera fixĂ©e dĂšs le dĂ©but en fonction de vos disponibilitĂ©s et de celles de l’église. Pensez Ă  vous y prendre tĂŽt, au moins 3 mois avant la date souhaitĂ©e car les demandes sont nombreuses. L’équipe de prĂ©paration prendra ensuite contact avec la plupart des cas, s’en suivra un entretien avec le prĂȘtre afin de prĂ©parer la cĂ©rĂ©monie. Vous serez aussi invitĂ©s Ă  rĂ©flĂ©chir au sens de votre dĂ©marche afin de mieux comprendre le sens du sacrement du baptĂȘme. Le baptĂȘme ne sera pas forcĂ©ment cĂ©lĂ©brĂ© par un prĂȘtre, la mission peut ĂȘtre confiĂ©e Ă  un diacre. Il s’agit souvent d’un homme, mariĂ© et pĂšre de famille, qui a Ă©tĂ© ordonnĂ© pour ĂȘtre au service de l’ sachez que le baptĂȘme est un acte totalement gratuit. Cependant une offrande Ă  l’Église est toujours bien vue afin de remercier le prĂȘtre qui a cĂ©lĂ©brĂ© le baptĂȘme de votre quel Ăąge faire baptiser mon enfant?Il n’existe pas d’ñge idĂ©al pour faire baptiser un enfant, le plus souvent, ce choix est laissĂ© aux parents. Le rituel du baptĂȘme pour les enfants, promulguĂ© par le pape Paul VI en 1969, invite Ă  faire baptiser les enfants dĂšs les premiĂšres semaines » de sa vie. NĂ©anmoins, il est de plus en plus frĂ©quent que les enfants soient baptisĂ©s alors qu’ils se prĂ©parent Ă  communier pour la premiĂšre fois ou mĂȘme plus tard. En effet, lorsqu’un enfant a entre 3 et 7 ans, il n’est plus un bĂ©bĂ©, et a une certaine conscience des choses. En revanche, sa foi n’est pas assez dĂ©veloppĂ©e pour rĂ©ellement comprendre la signification de l’Église. Beaucoup de parents dĂ©cident dĂ©sormais de diffĂ©rer le baptĂȘme qui sera cĂ©lĂ©brĂ© aux cours des annĂ©es de est ce que je peux faire baptiser mon enfant ? Quand a lieu la messe ?La cĂ©lĂ©bration de la messe a souvent lieu dans la paroisse dont dĂ©pend le domicile de la personne baptisĂ©e. Si le baptĂȘme doit ĂȘtre cĂ©lĂ©brĂ© dans une autre Ă©glise pour des raisons pratiques par exemple, on fait baptiser deux cousins en mĂȘme temps dans la ville de l’un une dĂ©rogation sera Ă  demander Ă  la paroisse. Le jour du baptĂȘme est souvent un dimanche, Ă  la fin de la messe car c’est un jour symbolique, celui de la rĂ©surrection du qu’il est possible que votre enfant ne soit pas le seul baptisĂ© ce jour-lĂ , c’est mĂȘme trĂšs rare, les demandes Ă©tant trĂšs nombreuses. 3 Ă  4 enfants sont gĂ©nĂ©ralement baptisĂ©s le mĂȘme jour. Si vous voulez avoir une chance d’avoir un baptĂȘme durant lequel seul celui de votre enfant est cĂ©lĂ©brĂ©, prĂ©fĂ©rez les saisons comme l’automne oĂč l’hiver, durant lesquelles les demandes sont moins rĂŽle du parrain et de la marraine ?Lors de son baptĂȘme, l’enfant reçoit trĂšs souvent un parrain et une marraine, mĂȘme si seul l’un des deux est suffisant tant qu’il est baptisĂ© et qu’il mĂšne une vie de bon chrĂ©tien. Ils sont choisis par les parents et ont pour rĂŽle de les seconder dans l’éducation religieuse de l’ la cĂ©rĂ©monie, le parrain et la marraine remettent un mĂ©daillon au prĂȘtre qui le bĂ©nie avant de l’attacher autour du cou de l’enfant. Traditionnellement, la marraine est en charge du mĂ©daillon, sur lequel on fait graver le nom de l’enfant ainsi que la date de son baptĂȘme, et le parrain offre la chaĂźne. Pensez donc Ă  gĂ©rer ce dĂ©tail en amont. Beaucoup de bijouterie proposent de graver des mĂ©daillons de aussi Comment choisir le parrain et la marraine de mon enfant ?Quels sont les cas particuliers ?Si le baptĂȘme peut ĂȘtre l’occasion d’une belle cĂ©rĂ©monie, qui rĂ©unit les membres d’une famille, parfois des circonstances empĂȘchent le dĂ©roulement d’un baptĂȘme Ă  l’ Un danger de mortSi un enfant se retrouve en danger de mort alors qu’il n’est pas baptisĂ©, les parents peuvent baptiser eux-mĂȘme leur enfant, en faisant un signe de croix sur son front, Ă  condition qu’ils soient tous les deux baptisĂ©s. Il faudra, par la suite, qu’ils aillent inscrire leur enfant au registre des baptisĂ©s de leur Un enfant adoptĂ©Lorsque des parents adoptent un enfant, ils peuvent choisir de le faire baptiser. S’ils sont sĂ»rs que l’enfant n’a jamais Ă©tĂ© baptisĂ©, une cĂ©rĂ©monie classique aura lieue. Dans le cas inverse, le prĂȘtre fera un baptĂȘme sous condition » cela permet d’inscrire l’enfant dans le registre de sa paroisse, et de lui donner un parrain et une marraine, mĂȘme si les parents ne sont pas sĂ»rs qu’il ait dĂ©jĂ  Ă©tĂ© Une cĂ©rĂ©monie de baptĂȘme laĂŻqueDans le cas oĂč les parents ne sont pas croyants ou ne se reconnaissent pas dans le baptĂȘme chrĂ©tien, mais qu’ils souhaitent donner un parrain et une marraine Ă  leur enfant il est dĂ©sormais possible d’organiser des baptĂȘmes laĂŻques qui sont cĂ©lĂ©brĂ©s dans quelques mairies. Si cette cĂ©rĂ©monie vous intĂ©resse renseignez-vous aprĂšs de voter mairie pour savoir si elle pratique le baptĂȘme laĂŻque. Cette cĂ©rĂ©monie offre un autre avantage pour les parents non baptisĂ©s ou de confessions religieuses diffĂ©rentes. Le baptĂȘme s’adresse Ă  toutes les religions et ne nĂ©cessite pas un baptĂȘme des CĂ©lĂ©brer le baptĂȘme en mĂȘme temps que le mariageCĂ©lĂ©brer un baptĂȘme en mĂȘme temps que son mariage peut avoir un cĂŽtĂ© trĂšs attrayant famille dĂ©jĂ  sur place, Ă©conomie de temps et d’argent car une seule rĂ©ception est nĂ©cessaire
 En soit c’est possible, nĂ©anmoins la mĂ©thode n’est pas encouragĂ©e par l’Eglise. Le risque est que l’un des sacrements empiĂšte sur l’autre et donc en dĂ©value un par rapport Ă  l’autre, or ce sont deux sacrements trĂšs importants dans la vie d’un chrĂ©tien. Pour savoir si cette solution vous est accessible, rapprochez-vous de votre prĂȘtre, tous n’acceptent pas de le faire. Une option que l’on pourra vous proposer afin de dissocier les deux cĂ©rĂ©monies sera de faire l’une la veille de l’autre, par exemple on cĂ©lĂšbrera le mariage le samedi et le baptĂȘme le dimanche. Avoir un parrain et une marraine, c’est important pour l’enfant mais quel casse-tĂȘte pour les parents ! Avant de choisir, voici 10 rĂ©ponses aux 10 questions qui peuvent se poser. Avec le mensuel Combien de parrains et marraines peut-on avoir ?Le parrain et la marraine sont un symbole du couple parental. Un parrain et une marraine, donc, c’est l’idĂ©al. Mais un parrain ou une marraine suffit. Il est possible de choisir un couple mariĂ© comme parrain et marraine d’un mĂȘme enfant. C’est souvent une bonne idĂ©e, car ils auront ensemble le souci de leur filleul. Si les parents sont dans l’impossibilitĂ© de trouver un parrain ou une marraine pour leur enfant, ce n’est pas en principe un obstacle au baptĂȘme de leur enfant Code de droit canonique n° 872 Dans la mesure du possible, Ă  la personne qui va recevoir le baptĂȘme sera donnĂ© un parrain... »2. Le parrain que j’ai choisi pour mon enfant me demande ce Ă  quoi cela l’engage que dois-je lui rĂ©pondre ?Que son rĂŽle ne se limite pas Ă  un cadeau par an
 mais, qu’avec l’accord des parents, il aura Ă  accompagner cet enfant dans sa croissance tant humaine que spirituelle. Il aura Ă  s’intĂ©resser Ă  lui en crĂ©ant un lien d’affection et de confiance. Il saura le guider dans ses prĂ©occupations d’adolescent, puis dans son entrĂ©e dans la vie active. Certains jouent ce rĂŽle Ă  la perfection, d’autres sont moins motivĂ©s, se sentent aussi en dĂ©saccord avec l’éducation que donnent les parents. C’est parce que ce rĂŽle est important qu’il convient de choisir un parrain ou une marraine de qualitĂ©, avec lesquels on conserve des liens d’amitiĂ© malgrĂ© les alĂ©as de la Celle que nous avions choisie comme marraine de notre enfant a dĂ©jĂ  4 filleuls. Elle hĂ©site Ă  accepter. Comment la persuader ?Il est vrai qu’il n’y a pas de limite pour le nombre de filleul que l’on peut avoir. Mais il faut comprendre ceux qui hĂ©sitent. Tout dĂ©pend de leur situation familiale, du nombre d’enfants, de leurs responsabilitĂ©s, de leur Ăąge aussi ! Il vaut mieux refuser de parrainer un enfant, mĂȘme si c’est difficile vis-Ă -vis des parents, que d’accepter une mission qu’on aura du mal Ă  remplir. C’est pourquoi les parents doivent bien rĂ©flĂ©chir avant de faire leur choix et Ă©viter de mettre en porte-Ă -faux des personnes de leur La marraine que nous avions choisie pour notre enfant ne s’occupe pas du tout de lui. Est-il possible d’en changer ?Eh bien non ! C’est dommage, sans doute. Car, il peut arriver beaucoup de choses aprĂšs le baptĂȘme d’un enfant conflits familiaux, rupture de liens, indignitĂ© de la personne choisie. Et mĂȘme dĂ©cĂšs
 Mais remplacer un parrain ou une marraine, prĂ©sent au jour du baptĂȘme et ayant signĂ© le registre, est impossible. En effet, ils ont Ă©tĂ© les tĂ©moins devant l’Église que le baptisĂ© pouvait ĂȘtre accueilli par la communautĂ©. Cela dit, on peut demander Ă  des personnes de son entourage en qui on a vraiment confiance de supplĂ©er ces parrains ou marraines dĂ©ficientes. On parlera alors de marraine ou de parrain de cƓur ».5. À quel Ăąge peut-on ĂȘtre parrain ou marraine ? Pouvons-nous demander Ă  mon neveu de dix ans d’ĂȘtre le parrain de notre enfant ?Cela dĂ©pend. Si ce jeune mĂšne une vie cohĂ©rente avec la foi catholique, s’il a fait sa premiĂšre communion, s’il est confirmĂ© ou qu’il se prĂ©pare Ă  la confirmation, ce sera possible. Mais c’est au prĂȘtre ou au diacre d’en dĂ©cider. La rĂšgle veut que les parrains marraines aient 16 ans accomplis, qu’ils soient baptisĂ©s, qu’ils aient fait leur premiĂšre communion, et si possible qu’ils soient confirmĂ©s et aptes Ă  remplir cette La marraine Ă  laquelle nous avons pensĂ© pour notre enfant n’est pas baptisĂ©e. Est-ce grave ?Si le parrain est baptisĂ©, elle pourra ĂȘtre prĂ©sente mais elle ne signera pas le registre. Elle aura auprĂšs de votre enfant un rĂŽle d’accompagnement humain et non ecclĂ©sial. Pendant la cĂ©lĂ©bration elle pourra lire un texte, Ă  condition bien sĂ»r qu’elle soit croyante. Par contre, il faut impĂ©rativement que le parrain soit baptisĂ©, qu’il ait fait sa premiĂšre communion et qu’il soit, si possible, Le parrain que j’ai choisi est baptisĂ© mais n’a pas fait sa premiĂšre communion. Peut-il tout de mĂȘme ĂȘtre parrain ?A priori non. Sauf encore une fois si la marraine choisie est baptisĂ©e et a fait sa premiĂšre communion, ainsi que sa confirmation. Dans ce cas, ce parrain sera simple tĂ©moin » et il signera comme tel le registre. Peuvent ĂȘtre aussi tĂ©moins de baptĂȘme des baptisĂ©s orthodoxes ou Nous avons demandĂ© Ă  deux membres de notre famille d’ĂȘtre le parrain et la marraine de notre enfant. Ils sont baptisĂ©s, confirmĂ©s, mais non pratiquants. Faut-il que nous en changions ?Tout dĂ©pend de ce qu’on appelle non pratiquants » On peut avoir une vie cohĂ©rente avec la foi chrĂ©tienne et la mission du baptisĂ© sans aller rĂ©guliĂšrement Ă  la messe. Si les parents sont engagĂ©s Ă  fond dans leur vie chrĂ©tienne, choisir des parrains et marraines non pratiquants peut se comprendre. Mais il ne faut pas oublier que les parrains et marraines ont une mission d’aide aux parents dans l’éducation religieuse de leurs enfants. C’est un peu dommage, mĂȘme si les liens affectifs sont forts, de choisir deux personnes non pratiquantes. Devant de semblables situations, certaines communautĂ©s paroissiales proposent aujourd’hui qu’un de ses membres parraine » un enfant. Sans se substituer aux parrains marraines choisis par les parents, ce parrain aura Ă  cƓur de manifester le souci de la communautĂ© envers ce nouveau Le parrain que nous avons choisi est baptisĂ©, confirmĂ© mais non croyant. Il est trĂšs touchĂ© de cette demande mais refuse de prendre la parole pendant le baptĂȘme et de rĂ©pondre aux questions du prĂȘtre. Que faire ?Situation des plus classique
 et tout Ă  son honneur. On ne peut en effet l’obliger Ă  professer sa foi en l’Église catholique. Dans ce cas, il faut, par respect pour lui, choisir une marraine croyante, pratiquante, et lui proposer d’ĂȘtre tĂ©moin » et de signer le registre aprĂšs la cĂ©lĂ©bration. Il pourra ainsi veiller, comme il le dĂ©sire, Ă  la croissance humaine de l’ Pouvons-nous demander Ă  un ami de parrainer notre enfant, sachant qu’il est divorcĂ© remariĂ© ?Il est possible de prendre comme parrain ou marraine une personne divorcĂ©e-remariĂ©e, Ă  condition qu’elle mĂšne une vie chrĂ©tienne LIRE AUSSI → BaptĂȘme catholique tout savoir sur le parrain et la marraine → BaptĂȘme mĂ©daille, dragĂ©es... Tout savoir sur ces traditions → BaptĂȘme notre dossier sur le premier sacrement catholique Index1 La signification du baptĂȘme chrĂ©tien2 Les symboles du baptĂȘme3 Le baptĂȘme du Code de droit canonique4 Comment organiser le baptĂȘme5 Que donner en cadeau pour le baptĂȘme ?6 Le choix des dragĂ©es pour le baptĂȘme Le baptĂȘme est le premier des Sacrements, celui qui sanctionne la vraie naissance d’un chrĂ©tien. C’est grĂące au baptĂȘme que nous sommes purifiĂ©s de notre pĂ©chĂ© originel et que nous faisons partie de l’Église et du corps du Christ. Par le baptĂȘme, nous avons accĂšs aux autres sacrements et commençons Ă  prendre le chemin de l’Esprit. PurifiĂ©s par le pardon inconditionnel de Dieu, nous devenons effectivement ses enfants. Le mot BaptĂȘme vient du grec ÎČÎŹÏ€ÎčΌα, bĂĄptisma,’immersion’. C’est prĂ©cisĂ©ment ce qui est en cause, une immersion dans l’eau purifiante. Le symbolisme de l’eau comme instrument de purification revient dans de nombreuses religions de l’AntiquitĂ©. En particulier, dans le judaĂŻsme, il Ă©tait nĂ©cessaire de pratiquer des ablutions purificatrices avant de pouvoir accĂ©der au culte. L’eau purifie le corps et avec elle l’esprit de toutes les impuretĂ©s, lavant le pĂ©chĂ©. Au fil du temps, ces pratiques qui considĂ©raient l’eau comme un instrument de purification sont devenues de plus en plus rĂ©pandues, prenant des formes diffĂ©rentes dans les diffĂ©rentes communautĂ©s. Les ablutions rituelles et les bains purifiants sont en quelque sorte le prĂ©lude au baptĂȘme tel que nous le connaissons, mais dĂ©jĂ  dans l’Ancien Testament les hommes avaient reconnu le pouvoir salvateur de l’eau, c’est un instrument de la volontĂ© de Dieu de sauver les justes. Pensons au DĂ©luge Universel, ou Ă  la traversĂ©e de la Mer Rouge par MoĂŻse et le peuple Ă©lu pour fuir l’Egypte. Nous devons attendre le BaptĂȘme de Jean-Baptiste pour trouver quelque chose qui se rapproche de notre idĂ©e du baptĂȘme. En effet, en plus d’utiliser la fonction purificatrice de l’eau, elle a fait de ceux qui l’ont reçue une partie intĂ©grante des descendants d’Abraham, du peuple qui attendait la venue du Messie avec foi et espĂ©rance. Pour accĂ©der au baptĂȘme de Jean, il fallait se repentir de ses pĂ©chĂ©s et implorer le pardon. Ceux qui l’ont demandĂ© devaient ĂȘtre conscients de l’étendue de ce choix dans leur vie et s’engager Ă  le perpĂ©tuer jusqu’à la fin. Jean lui-mĂȘme dĂ©clare que son baptĂȘme n’est que provisoire, ce qui est le prĂ©lude au baptĂȘme que le Messie apportera un baptĂȘme fait avec de l’eau en attendant un baptĂȘme fait avec du feu. Lorsque JĂ©sus se prĂ©sente Ă  Jean pour recevoir le baptĂȘme, il accepte pleinement sa destinĂ©e. En quittant l’eau, JĂ©sus voit le ciel ouvert et l’Esprit Saint apparaĂźtre sous la forme d’une colombe, tandis que du ciel il entend une voix “Tu es mon fils bien-aimĂ©â€. L’Esprit Saint descend sur lui, l’investit de son rĂŽle, le transformant en l’Agneau de Dieu. C’est le dĂ©but d’une nouvelle vie et la prĂ©monition de la mort, qui conduira Ă  la RĂ©surrection. Le destin d’un homme et de toute l’humanitĂ© s’accomplit sur les rives du Jourdain, dans un seul geste de soumission et d’humilitĂ© destinĂ© Ă  tout changer. La signification du baptĂȘme chrĂ©tien Le baptĂȘme chrĂ©tien est nĂ© avec la PentecĂŽte, c’est-Ă -dire avec la descente de l’Esprit Saint sur les ApĂŽtres, cinquante jours aprĂšs la RĂ©surrection de JĂ©sus. Tout comme le baptĂȘme de JĂ©sus dans les eaux du Jourdain reprĂ©sentait le dĂ©but de son ministĂšre parmi les hommes, la PentecĂŽte, le baptĂȘme du Feu de l’Esprit Saint, reprĂ©sente le dĂ©but de la mission des ApĂŽtres et, Ă  tous Ă©gards, le dĂ©but de l’Église chrĂ©tienne. Comme ordonnĂ© par JĂ©sus, Ă  partir de ce moment, Pierre et les autres disciples commencent Ă  prĂȘcher la nĂ©cessitĂ© de se repentir de leurs pĂ©chĂ©s et de recevoir le baptĂȘme afin d’obtenir le pardon et le don du Saint-Esprit. Le BaptĂȘme chrĂ©tien permet l’immersion dans l’eau ou bien l’aspersion d’eau sur la tĂȘte. L’immersion dans l’eau symbolise la mort de JĂ©sus, tandis que la RĂ©surrection en Ă©merge. Dans l’eau, le pĂ©chĂ© meurt, tout comme le corps qu’il contamine meurt symboliquement. Ce geste symbolique, suivi de l’imposition des mains du cĂ©lĂ©brant, sanctionne la libĂ©ration de tout pĂ©chĂ© et l’investiture du Saint-Esprit. A partir de ce moment, les fidĂšles seront unis au Christ, dans sa mort, sa rĂ©surrection et sa glorification. Le vieil homme n’existe plus, maintenant il y a un homme nouveau, un chrĂ©tien libĂ©rĂ© du mal et un membre efficace de l’Église. Il est devenu Ă  toutes fins utiles un Fils de Dieu, renaissant par l’eau et l’Esprit, rĂ©gĂ©nĂ©rĂ© par l’Esprit Saint, Ă©clairĂ© par la lumiĂšre du Christ et sauvĂ© par les tĂ©nĂšbres du pĂ©chĂ©, rendu plus solidaire du nouveau peuple de Dieu. Les symboles du baptĂȘme Le baptĂȘme, comme tous les sacrements, implique l’utilisation d’élĂ©ments matĂ©riels, de paroles et de chants, de gestes symboliques et de signes non verbaux qui, tous ensemble, donnent vie Ă  cette cĂ©lĂ©bration prĂ©cieuse et essentielle dans la vie d’un chrĂ©tien. En particulier, il vaut la peine d’examiner certains Ă©lĂ©ments symboliques L’eau de l’immersion Le chrisme L’huile des catĂ©chumĂšnes La lumiĂšre de la bougie La robe blanche L’eau, comme dĂ©jĂ  dit, a la fonction de purifier le baptĂȘme, de laver de son corps et de son Ăąme tout signe de pĂ©chĂ©. L’eau est universellement reconnue comme le symbole de la vie par excellence. C’est l’élĂ©ment qui Ă©tanche notre soif et nourrit la terre, pour lui permettre de porter ses fruits. Il rend tout propre, et de la mĂȘme maniĂšre il lave notre Ăąme de toute tache. Le chrisme sert Ă  consacrer et sanctionner l’entrĂ©e du baptĂȘme dans la grande famille de l’Église. C’est une huile parfumĂ©e et consacrĂ©e. UtilisĂ©e non seulement pour le BaptĂȘme, mais aussi dans la Confirmation et dans l’ordination sacerdotale. Dans le baptĂȘme, il est habituĂ© Ă  oindre la tĂȘte baptisĂ©e, lui donnant une sorte de sceau qui le consacre Ă  son nouveau rĂŽle. Dans la Confirmation, le prĂȘtre trace une croix sur le front de la Confirmation comme symbole de l’Esprit Saint qui descend sur lui pour lui inculquer la force d’ĂȘtre un “soldat” du Christ. Dans l’Ordination, il est utilisĂ© pour graisser les paumes des mains des prĂȘtres et les façades des Ă©vĂȘques. Avec l’huile des malades et l’huile des catĂ©chumĂšnes, elle est bĂ©nie une fois par an par l’évĂȘque pendant la messe chrismale du Jeudi Saint, puis distribuĂ©e Ă  chaque paroisse. Aussi l’huile des catĂ©chumĂšnes a une grande importance symbolique. En fait, il dĂ©crĂ©ta l’investiture de l’homme baptisant comme un combattant de la foi, comme un champion du christianisme. Ce n’est pas un hasard si, dans l’AntiquitĂ©, l’huile Ă©tait utilisĂ©e par les athlĂštes pour graisser leurs membres avant l’entraĂźnement et par les lutteurs pour Ă©chapper Ă  l’emprise de leurs adversaires. Avec l’huile des catĂ©chumĂšnes, le prĂȘtre trace une croix sur sa poitrine et une autre entre les omoplates du baptisĂ©. Il symbolise la forteresse dans la lutte contre les tentations, une sorte de bouclier contre le pĂ©chĂ©. Su Holyart Bougies de BaptĂȘmeLa bougie qui est donnĂ©e aux parents ou au parrain du baptĂȘme symbolise le Christ, la lumiĂšre du monde, dans l’espoir qu’Il Ă©clairera l’enfant et permettra Ă  ceux qui l’aiment et le soutiennent de l’accompagner dans la foi. Il symbolise l’aide que l’Église doit apporter Ă  son nouveau membre pour trouver sa lumiĂšre dans le monde. La lumiĂšre a Ă©tĂ© le premier don de Dieu, sa premiĂšre crĂ©ation. Dans l’Ancien Testament, c’était un symbole de Foi, et avec l’avĂšnement de JĂ©sus, ce symbolisme s’est enrichi de nouvelles significations fondamentales dans la vie d’un croyant. “JĂ©sus dit Ă  ses disciples “Vous ĂȘtes la lumiĂšre du monde
. votre lumiĂšre doit briller devant les hommes pour qu’ils voient vos bonnes Ɠuvres et glorifient le PĂšre qui est aux cieux” ! Mt 5,16. La bougie ou cierge de baptĂȘme reprĂ©sente l’engagement du chrĂ©tien Ă  trouver la lumiĂšre de sa vie de foi, Ă  ĂȘtre Ă  son tour la lumiĂšre du monde Ă  travers ses Ɠuvres et ses actions, Le vĂȘtement blanc est donnĂ© pendant le baptĂȘme comme symbole d’une nouvelle vie, de la nouvelle dignitĂ© qui couvre les baptisĂ©s. Dans le passĂ©, ceux qui Ă©taient baptisĂ©s devaient porter une nouvelle robe blanche avant de rejoindre les autres fidĂšles dans l’Église. La robe blanche exprime la puretĂ© de l’ñme rendue sans tache aprĂšs le baptĂȘme, le changement profond et le renouveau intĂ©rieur que le sacrement a apportĂ© Ă  ceux qui l’ont reçu. Le baptĂȘme du Code de droit canonique Le Code de droit canonique prĂ©voit l’utilisation de l’eau bĂ©nite et la formule approuvĂ©e pour le baptĂȘme. Le baptĂȘme pour les adultes ou les enfants de plus de sept ans nĂ©cessite une pĂ©riode de catĂ©chumĂ©nat qui les prĂ©pare Ă  l’étape qu’ils sont sur le point de franchir. De plus, pour recevoir le baptĂȘme, un adulte doit avoir manifestĂ© la volontĂ© de le recevoir ; il doit avoir Ă©tĂ© instruit dans la foi et dans ses devoirs de chrĂ©tien ; il doit avoir donnĂ© la preuve d’une vie chrĂ©tienne pendant le catĂ©chumĂ©nat ; il doit s’ĂȘtre repenti de ses pĂ©chĂ©s. Pour le baptĂȘme des enfants, il est exigĂ© que les parents donnent leur consentement et qu’ils s’engagent Ă  leur donner une Ă©ducation chrĂ©tienne catholique. Le Code prĂ©voit Ă©galement qu’en cas de danger de mort, un enfant peut Ă©galement ĂȘtre baptisĂ© contre la volontĂ© de ses parents. Le baptĂȘme doit ĂȘtre donnĂ© par le ministre ordinaire de la paroisse Ă  laquelle il appartient, mais ce dernier peut accorder la permission Ă  toute personne en cas de besoin. Comment organiser le baptĂȘme Le baptĂȘme, surtout celui d’un enfant, est une occasion importante, la premiĂšre grande fĂȘte pour accueillir un nouveau chrĂ©tien dans sa famille. Elle doit ĂȘtre cĂ©lĂ©brĂ©e de la meilleure façon possible. Tout d’abord, il est nĂ©cessaire de contacter votre curĂ© et de trouver une date libre pour organiser la cĂ©rĂ©monie. Il faut alors choisir le parrain et la marraine, qui accompagnera l’enfant en ce jour spĂ©cial, mais aussi tous les jours de sa vie de chrĂ©tien, en lui enseignant les valeurs de l’Eglise. La cĂ©rĂ©monie devrait ĂȘtre suivie d’un rafraĂźchissement, d’un dĂ©jeuner, d’un buffet, peut-ĂȘtre un pique-nique ou une collation en plein air, si la saison le permet, Ă  laquelle des amis et des parents seront invitĂ©s. Ce sera une fĂȘte joyeuse, car l’occasion qui est cĂ©lĂ©brĂ©e est joyeuse. L’idĂ©al serait que la cĂ©lĂ©bration reflĂšte le petit qui cĂ©lĂšbre, ou ses parents, leur façon de voir la vie et leurs espoirs pour l’avenir du petit. Que donner en cadeau pour le baptĂȘme ? Le jour du baptĂȘme est un jour important. Pour le baptisĂ©, parce qu’il commence sa nouvelle vie au sein de l’Église. Pour sa famille qui, en le faisant baptiser, dĂ©clare son intention de le faire grandir selon certaines valeurs, un cheminement spirituel trĂšs prĂ©cis. Le cadeau de baptĂȘme devrait tenir compte de l’importance de cette journĂ©e et de ces intentions. Il doit avoir une valeur matĂ©rielle, mais surtout symbolique, et accompagner l’enfant dans sa nouvelle vie. Pendentif en or 750/00MĂ©daille de l’ange de RaffaelloC’est certainement une bonne idĂ©e de donner des cadeaux utiles pour les enfants et les parents, des siĂšges et poussettes aux ensembles repas pour bĂ©bĂ©s et aux ensembles de bain pour bĂ©bĂ©s. Les cadeaux religieux peuvent aussi convenir, car ils symbolisent le dĂ©but d’un voyage religieux et spirituel mĂ©daillons sacrĂ©s, petites icĂŽnes religieuses, l’effigie de l’Ange gardien. Les cadeaux prĂ©cieux, bijoux religieux en or et argent, peuvent ĂȘtre des objets importants Ă  conserver, mais aussi des cadeaux plus simples et plus originaux, peut-ĂȘtre faits par ceux qui connaissent bien leurs parents et savent qu’ils pourraient apprĂ©cier un cadeau extravagant, mais appropriĂ©, Ă  leur petit. Le choix des dragĂ©es pour le baptĂȘme Acheter sur Holyart Souvenirs pour le BaptĂȘmeLes dragĂ©es du baptĂȘme sont destinĂ©es Ă  rappeler aux participants la joie de cette journĂ©e spĂ©ciale. Il y en a pour tous les goĂ»ts et dans tous les matĂ©riaux, du tissu au papier, dĂ©corĂ©s de cristaux Swarovski, accompagnĂ©s de petites sculptures reprĂ©sentant des petits anges ou des animaux. Dans ce domaine aussi, comme dans d’autres aspects de l’organisation du baptĂȘme, il est juste de faire parler le cƓur et de choisir quelque chose de significatif qui parle de l’enfant et de sa famille. Les ballotins de dragĂ©es en kit, pour les mĂšres qui ont du temps et une bonne dextĂ©ritĂ© sacs brodĂ©s Ă  la main, petits objets en pĂąte Ă  pain ou fimo. Ce seront des souvenirs gracieux et personnels.

changer de marraine apres le bapteme religieux