Lebonheur est champĂȘtre (Ă©dĂ©nique ?), taquin, furtif, vif et si l’on traĂźne, il file ! Il faut donc s'activer ! Paul Fort est un poĂšte français, nĂ© en 1872 et dĂ©cĂ©dĂ© en 1960. Certaines de ses ballades ou autres poĂšmes ont Ă©tĂ© transmis dans les TUBEDE PRESENTATION TRANSPARENT 3 .00 €. 04 73 82 03 11. Moulin Richard de Bas 63600 Ambert FRANCE. rdb@wanadoo.fr. Louvrage « Le bonheur est dans le prĂ© » rend hommage aux poĂštes et Ă  la nature. De trĂšs belles illustrations signĂ©es de notre talentueux cousin Olivier Desvaux servent d’écrins aux seize textes de cet album, qui a des couleurs extrĂȘmement LachĂšvre avec le prĂ©, La tour avec la reine, La branche avec l’oiseau, L’esclave avec la chaĂźne, Le ciel n’attend plus que vous. Le bonheur vient d’accrocher Sa corde neuve aux pommiers. Le Moulin de papier (1973) 16 LE ZÈBRE Apercevant un zĂšbre Qui sortait des buissons : – Dieu, qu’il a l’air funĂšbre ! Constata le lion. – Mais non, il est trĂšs gai, Jugea le LeLoup-garou / Camarade / Le Bonheur Est Dans Le PrĂ© / PoĂšme / Doux C'est Doux / Le Grand Serpent Maigre / Le Bonheur: Les Compagnons De La Chanson: Amazon.fr: CD et Vinyles} Choisir vos prĂ©fĂ©rences en matiĂšre de cookies. Nous utilisons des cookies et des outils similaires qui sont nĂ©cessaires pour vous permettre d'effectuer des achats, pour amĂ©liorer vos Dịch VỄ Hỗ Trợ Vay Tiền Nhanh 1s. Sorry, no posts matched your criteria. Celui qui embrasse une femme est Adam. La femme est Eve. Tout se passe pour la premiĂšre fois. J’ai vu une chose blanche dans le ciel. On me dit que c’est la lune, mais que puis-je faire avec un mot et une mythologie? Les arbres me font peur. Ils sont si beaux. Les animaux tranquilles s’approchent pour que je dise leur nom. Les livres de la bibliothĂšque n’ont pas de lettres. Quand je les ouvre, elles surgissent. Parcourant l’atlas je projette la forme de Sumatra. Celui qui brĂ»le une allumette dans le noir est en train d’inventer le feu. Dans le miroir, il y a un autre qui guette. Celui qui regarde la mer voit l’Angleterre. Celui qui profĂšre un vers de Liliencron est entrĂ© dans la bataille. J’ai rĂȘvĂ© Carthage et les lĂ©gions qui dĂ©solĂšrent Carthage. J’ai rĂȘvĂ© l’épĂ©e et la balance. LouĂ© soit l’amour oĂč il n’y a ni possesseur ni possĂ©dĂ© mais oĂč tous deux se donnent. LouĂ© soit le cauchemar, qui nous dĂ©voile que nous pouvons crĂ©er l’enfer. Celui qui descend un fleuve descend le Gange. Celui qui regarde une horloge de sable voit la dissolution d’un empire. Celui qui joue avec un couteau prĂ©sage la mort de CĂ©sar. Celui qui dort est tous les hommes. Dans le dĂ©sert, je vis le jeune Sphinx qu’on vient de façonner. Rien n’est ancien sous le soleil. Tout se passe pour la premiĂšre fois, mais Ă©ternellement. Celui qui lit mes mots est en train de les inventer. Jorge Luis Borges Bonheur ï»ż10 novembre 2010 3 10 /11 /novembre /2010 1622 Le bonheur Le bonheur est dans le prĂ©. Cours-y vite, cours-y vite. Le bonheur est dans le prĂ©, cours-y vite. Il va filer. Si tu veux le rattraper, cours-y vite, cours-y vite. Si tu veux le rattraper, cours-y vite. Il va filer. Dans l'ache et le serpolet, cours-y vite, cours-y vite, dans l'ache et le serpolet, cours-y vite. Il va filer. Sur les cornes du bĂ©lier, cours-y vite, cours-y vite, sur les cornes du bĂ©lier, cours-y vite. Il va filer. Sur le flot du sourcelet, cours-y vite, cours-y vite, sur le flot du sourcelet, cours-y vite. Il va filer. De pommier en cerisier, cours-y vite, cours-y vite, de pommier en cerisier, cours-y vite. Il va filer. Saute par-dessus la haie, cours-y vite, cours-y vite, saute par-dessus la haie, cours-y vite. Il a filĂ© ! Paul Fort 1872-1960 poĂšte et dramaturge français "Ballades françaises" ************************************** Encore un poĂšme appris Ă  l'Ă©cole et celui-lĂ  ne me quitte que trĂšs peu souvent !! Il chante en moi comme un leitmotiv et ne peut qu'ouvrir mon regard et mon esprit... Oui, le bonheur est dans le prĂ© ou ailleurs chaque jour mais prĂšs de nous. A nous d'ouvrir grand les yeux, observer, Ă©couter, ressentir et ne pas le laisser filer !!!! Published by Solyzaan - dans Comptines et poĂ©sies Liens CommunautĂ©s... Pirouettes Contes Les vieilles lettres... Vivranans IdĂ©e... Livres-AccĂšs... RNT... Vivre Livre... Auteur Ă  toute heure... Ressources pour l'École... 25 Mars 2016 Dimanche 20 Mars c'Ă©tait la PremiĂšre JournĂ©e du Printemps ... Mais aussi la JournĂ©e Internationale du Bonheur ... Difficile de suivre le rythme de ces JournĂ©es Internationales ou Mondiales qui se suivent ... mĂȘme si ainsi l'Organisation des Nations Unies reconnaĂźt ainsi depuis avril 2012 le bonheur et le bien-ĂȘtre comme des aspirations universelles et pense que le bonheur devrait ĂȘtre pris en compte comme un objectif politique ... En ces temps marquĂ©s par de graves injustices, des guerres dĂ©vastatrices, des dĂ©placementsmassifs de population, une misĂšre noire et d’autres souffrances causĂ©es par l’homme, la JournĂ©einternationale du bonheur est l’occasion d’affirmer partout dans le monde que la paix, le bien-ĂȘtre et la joie doivent passer avant tout. » Alors puisque le Bonheur questionne... est-il vraiment dans le PrĂ© ? Le bonheur est dans le prĂ©. Cours-y vite, cours-y vite. Le bonheur est dans le prĂ©. Cours-y vite. Il va filer. Si tu veux le rattraper, cours-y vite, cours-y vite. Si tu veux le rattraper, cours-y vite. Il va filer. Dans l’ache et le serpolet, cours-y vite, cours-y vite. Dans l’ache et le serpolet, cours-y vite. Il va filer. Sur les cornes du bĂ©lier, cours-y vite, cours-y vite. Sur les cornes du bĂ©lier, cours-y vite. Il va filer. Sur le flot du sourcelet, cours-y vite, cours-y vite. Sur le flot du sourcelet, cours-y vite. Il va filer. De pommier en cerisier, cours-y vite, cours-y vite. De pommier en cerisier, cours-y vite. Il va filer. Saute par-dessus la haie, cours-y vite, cours-y vite. Saute par-dessus la haie, cours-y vite. Il a filĂ© ! Paul Fort Article mis en ligne le Vendredi 25 Mars 2016 Pas d'histoires ... le cinĂ©ma contre le racisme ... ThĂšme, variations et fugue Allez, dĂ©pĂȘche-toi ! Il est plus que temps ! » Il grommĂšle dans sa barbe, elle ne l’entendra pas, elle qui court toujours, mĂȘme maintenant qu’elle a plus de mal Ă  le faire
 Il en a davantage et il n’arrive pas Ă  la rattraper. Allez ! Regarde ! Nous n’en sommes pas loin ! » Pas loin de quoi ? Il le pense mais n’ose pas lui dire, comme souvent. Elle prendra mal la chose s’il pose une question, de celles qui mettent dans ses yeux ce regard indĂ©finissable oĂč il lirait des mots qu’il ne veut pas entendre Voyons ? Mais tu n’as pas compris ? Depuis le temps que nous vivons ensemble, nous n’avons plus vraiment besoin de ces mots qui expliquent l’inexplicable ! » En ont-ils Ă©changĂ©s de ces regards qui disaient leur amour, leur confiance mutuelle, leurs espoirs, mais aussi – parfois – leur dĂ©ception ! Le ciel n’était pas toujours bleu, le soleil pas toujours prĂ©sent. Mais elle
 elle agit comme si tout Ă©tait Ă©vident. Il lui suffit d’un sourire, et il continue de la suivre sans savoir oĂč elle va, oĂč elle court, oĂč elle sera demain. Lui, il a dĂ©cidĂ© un jour qu’il l’aimait, et il n’a jamais failli. Aimer, c’était cela. Accepter qu’elle l’entraĂźne dans ce tourbillon oĂč il ne savait jamais s’il devait la suivre oĂč seulement la regarder, comme si elle Ă©tait l’unique protagoniste d’un spectacle chaque jour diffĂ©rent. Elle allait, pensant le suivre oĂč il voulait. Elle l’a toujours cru. Mais
 en rĂ©flĂ©chissant, en y pensant davantage, en l’écoutant mieux
 elle saurait
 Il l’a accompagnĂ©e dans sa quĂȘte vers ce je ne sais quoi qui la faisait courir, qui la faisait s’arrĂȘter parfois aussi, des larmes dans les yeux, comme si elle savait qu’elle n’y arriverait jamais. Il la prenait alors dans ses bras, sans questions, sans autres mots que ce Je t’aime » murmurĂ©, tout bas, parfois trop bas. L’entendait-elle alors, ailleurs que dans la tendresse d’un geste cent fois renouvelĂ© ? Il Ă©tait si prĂ©sent lorsqu’elle s’enfonçait dans une dĂ©tresse qu’elle ne racontait qu’aux pages d’un cahier qu’il n’avait jamais lu ! Allez ! Encore quelques mĂštres ! » Il la suit
 et du fond de sa mĂ©moire remonte un poĂšme appris sur les bancs de l’école. Comme il trouvait tout cela dĂ©risoire ! Il n’aimait pas
 et aujourd’hui les mots le harcĂšlent Cours-y vite ! Cours-y vite ! » Est-ce vraiment le bonheur qu’elle a vu, lĂ -bas, plus loin
 dans le prĂ© ? Le bonheur
 Il en aurait tant Ă  dire sur celui dont elle a tapissĂ© leurs souvenirs ! Il lui dirait que
 Allez ! Viens vite ! Il faut que tu le voies ! » Ses mots le renvoient au silence. Il ne lui a pas dit. Il ne lui dira pas. Le bonheur est dans le prĂ©, lĂ -bas
 mais sa jambe n’est plus si lĂ©gĂšre, ses pas se font plus lourds. Tant de marches Ă  monter !
 Regarde ! Tu l’as vu ? » S’il avait su au moins quoi regarder ! Devant lui s’ouvrent tous les chemins des possibles. Et comme il ne sait pas quoi dire pour ne pas la dĂ©cevoir, il se serre contre elle un instant, il sait qu’elle lui dira, un jour peut-ĂȘtre, et peut-ĂȘtre pas, ce qu’il fallait regarder. © Quichottine, 25 mai 2013. Photo de GĂ©rard. [ 
 Merci Ă  GĂ©rard pour cette trĂšs belle image. 
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le bonheur est dans le pré poÚme